mercredi 27 janvier 2010


Agatha Christie (Royaume-Uni, 1890 - 1976)

Le Meurtre de Roger Ackroyd (1926)

(Le Livre de Poche, 1971, 256 pages)


Quatrième de couverture : Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. D'une gastrite aiguë. Enfin, c'est ce qu'il semble. Après tout, les symptômes de l'empoisonnement par l'arsenic sont presque les mêmes...
Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Une trop forte dose de véronal. Suicide? Allons donc! Elle était encore jeune et très riche.
Et puis, aujourd'hui, Mr Ackroyd a été assassiné. Cette fois, le doute n'est pas permis. Mais pourquoi ? Bien sûr, Mrs Ferrars et Mr Ackroyd paraissaient fort bien s'entendre. Surtout depuis la mort du mari.
Alors les rumeurs vont bon train. Mais la réalité s'avère plus compliquée qu'il n'y paraît...


C'est le premier roman que je lis d'Agatha Christie. Une excellente intrigue qui déroute complètement ! Je n'ai pas su trouver le coupable par moi-même. L'idée m'avait vaguement traversée l'esprit mais je n'ai pas su soupçonner ce personnage sérieusement car l'auteur fait en sorte que l'on s'y attache plus qu'aux autres. Alors la fin du livre m'a perturbée car je me sentais perdue, je ne savais plus quoi penser. Je me suis mise à souhaiter d'autres pages pour voir qu'Hercule Poirot s'était fourvoyé. Je n'ose pas trop en dire plus de peur de donner quelques indices... Il vaut mieux se laisser totalement surprendre car c'est une émotion assez étrange. Un peu comme la mort d'un personnage auquel on s'est attaché.

J'ai beaucoup apprécié l'humour de l'auteur, qu'on peut qualifier de grinçant. Caroline, la sœur du narrateur est un personnage étonnant ! Une commère comme on en fait plus ! Enfin presque... Le passage où elle compare le comportement de son frère à celui d'un vieux fossile m'a beaucoup fait rire ! Et cette description aussi, faite par le narrateur : " Je regrette d'avoir à avouer que je déteste Mme Ackroyd. Elle est un composé bizarre d'os, de dents et de bijoux. Elle a des yeux bleu d'acier qui, si aimable qu'elle soit, restent toujours froidement calculateurs."

(Septembre 2007)

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